Vivre à Forges Cadre de vie / Environnement

Sentier Forestier "La Hêtraie"

hétraie

Bois de l'Epinay

Son histoire est récente, puisque les boisements les plus âgés, installés sur d'anciens herbages, remontent à 150 ans.

Cependant à l'origine de la commune de Forges, afin de pouvoir l'aménager en lieu de promenades. Et c'est en 1914 que les soldats anglais présents à Forges-les-Eaux en grand nombre, construisirent l'avenue Mathilde. Ce grand parc a une superficie d'environ 80 ha et la ville de Forges-les-Eaux continue d'acheter des parcelles, augmentant et constituant un domaine forestier, aux portes de la ville.

Situé entre deux rivières, l'Andelle et la Chevrette, il est sans conteste un lieu très prisé du public, il n'est pas rare de voir le dimanche, la foule se promener sur les berges des plans d'eau, promenade privilégiée pour les Forgions, mais aussi de plus en plus pour les Rouennais.

Il offre une grande diversité des milieux naturels et les futaies de hêtres, de mélèzes et de pins, côtoient les taillis de bouleaux.

Parmi les différents types de milieux rencontrés sur cet espace, ce sont les zones humides qui présentent le plus grand intérêt, en particulier les tourbières de fond de vallée sur des sols sableux et argileux où suintent de petites sources, où s'installent les mousses caractéristiques comme les sphaignes. On note aussi la présence en sous-bois, d'une petite airelle, la canneberge, qui permettait autrefois de faire de la confiture.

Aux Sources de la Chevrette

Comme le disait Bourvil : "l'alcool non, l'eau ferugineuse, oui". Les sources, plus ou moins aménagées par l'homme, ont de tous temps été considérées comme un bien précieux. Elles étaient d'autant plus appréciées, lorsqu'elles étaient reconnues pour leurs vertus médicinales. A Forges-les-Eaux, les eaux riches en fer, mais aussi en magnésium, étaient recommandées de façon thérapeutique pour leur propriété tonifiante et reconstituante. Le fer, principal constituant des globules rouges étaient considéré comme un remède à l'anémie.

Une Eau couleur rouille...

Il y a environ 130 millions d'années se déposait dans une mer peu profonde des sables et du fer provenant de démantèlement des massifs granitiques continentaux? Ces formations, aujourd'hui mises à nues par l'érosion, sont traversées par l'eau de pluie et les multiples rus souterrains qu'elle engendre. Celle-ci dissout et entraine les oxydes ferriques contenus dans les sables. Dans cette eau légèrement acide, le fer et la matière organique, brune elle aussi, restent en suspension, ce qui explique cette curieuse couleur... tout à fait naturelle.

Le Pays de Bray.... un véritable château d'eau

Contrairement aux plateaux crayeux voisins où l'eau de pluie s'infiltre profondément, le fond de la boutonnière brayonne est tapissé de formations argileuses imperméables. L'eau s'infiltre dans les couches sableuses sui les recouvrent sur une faible épaisseur mais ne tarde pas à réapparaître en de multiples sources et petits ruisseaux. La Chevrette, le long de laquelle vous cheminez actuellement, est un de ces rus qui forment un "chevelu" hydrographique dense du Pays de Bray.

Etangs sauvages

Lac de l'Andelle

Lac de l'Andelle

Ils furent creusés par la ville de Forges-les-Eaux en 1989 sur l'emplacement d'un marécage.
Ils ont une superficie d'environ 6 ha et font l'objet d'un entretien et d'une mise en valeur constants : différents travaux dont la consolidation des berges par la plantation de pieux de bois et l'installation de différentes espèces d'oiseaux aquatiques.
La pêche y est autorisée certains jours, réglementée par la société de pêche, "la Truite Brayonne", sise à Forges-les-Eaux.

Les oiseaux sauvages

Les oiseaux fréquentent les étangs en toute saison.

Les canards colvert, peuvent être jusqu'à 350 sur les étangs pour hiverner. Dès les plus beaux jours, ils partent pour nicher dans la vallée de l'Andelle ou plus au nord. Pour leur permettre de se reconnaître et de rester groupés en vol même la nuit, sur leurs ailes brillent des miroirs bleus qui sont des signaux optiques. Les mâles sont colorés, alors que les canes portent des couleurs neutres qui, en période de couvaison, constituent un camouflage protecteur de la nichée.

La poule d'eau, aime occuper les eaux stagnantes, bordées de touffes d'herbes hautes. Le couple construit son nid en entrelaçant des joncs, des herbes et il nidifie en avril-mai, puis une seconde fois en juin-juillet, exceptionnellement une 3e fois en août si les nichées sont détruites par les prédateurs.

Le martin-pêcheur, posté sur une branche ou éclair bleu, filant au raz de l'étang, il pêche en transperçant le poisson de son bec effilé comme une dague.

Miroirs aux oiseaux

Miroir aux oiseaux

Canards du lac

Blotti dans son écrin de verdure, l'étang de l'Andelle constitue un espace harmonieux et calme qui est devenu un lieu de promenade privilégié pour les Forgions. Ce type de milieu est peu représenté dans le patrimoine naturel de Haute-Normandie et il convient qu'il demeure potentiellement intéressant pour la faune et la flore palustre et amphibie. Ainsi à Forges-les- Eaux, le "miroir aux oiseaux", fait l'objet d'une mise en valeur paysagère, ornementale, écologique et pédagogique afin de promouvoir les qualités de ce milieu humide. Différents travaux sont entrepris comme : la consolidation des berges par plantation et tunage (palissade bois), l'installation d'espèces variées d'oiseaux d'eau, la mise en place de sentiers de découverte de la nature et de visites guidées pour l'information du public.

Les oiseaux ornementaux

Les zones humides offrent bien des avantages aux oiseaux. Ils y trouvent une nourriture abondante, un abri et une certaine sécurité contre les prédateurs. Toutefois la plupart des espèces visibles ici ont été introduites et fidélisées à rester sur le site.

  1. L'oie à tête barrée : pour migrer vers l'Inde, elle survole l'Hymalaya et détient le record de vol le plus haut du monde.
  2. La bernache nonnette : elle habite sur les côtes du Groënland; elle hiberne en Ecosse, aux Pays-Bas et occasionnellement en France.
  3. Le cygne tuberculé : le plus gros des oiseaux de nos régions, il est domestiqué et sédentaire depuis le Moyen Age ; son long cou lui permet de brouter la végétation.
  4. La nette rousse : ce joli canard plongeur a une tête orangée et un bec rouge ; il se reproduit en Sibérie et occasionnellement en France ; il hiverne autour du bassin méditerranéen.
  5. La tadorne de bedon : ni tout à fait oie, ni tout à fait canard ; son plumage coloré lui a valu d'être très chassé autrefois et il a failli disparaître de nos rivages marins ; il est protégé depuis 1962.